Rasso Camargue 2015

Pour tous ceux qui ont partagé ces moments et qui veulent se souvenir et pour tous ceux qui veulent voir comment ça se passe, quelle est l'ambiance pendant nos retrouvailles.
Si tout le monde participe, on a pas fini de rigoler et si ça donne envie alors, les nouveaux n'hésitez pas à vous faire connaitre

Voici un lien qui vous dirigent vers quelques photos :

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J-6 pour découvrir le rasso

que de souvenir ......

à chaque fois que je regarde

Oui, c'est comme les photos à la maison et aux autres rassos, de supers souvenirs et des gens dans le cœur à jamais, certains ne sont plus là et les autres, j'ai hâte de les voir

Histoire d'inciter les copains et les nouveaux, je vous raconte mon rasso en Camargues :

Tout commence jeudi, c'est férié, le rasso est à une centaine de bornes de la maison, donc je joue en local.
Du coup, j'attends le réveil de la sieste de la petite et le gouter pour partir.
Une fois les bisous fait, j'enfourche le Tom et c'est parti, il est aux alentours de 18h!!

La route ne peut que bien se passer, il fait beau, pas trop chaud, juste quelques moustiques qui viennent nonchalamment se suicider contre mes optiques et ma visière entre Arles et St Gilles.
J'arrive à Gallargues 1h et quelques plus tard (c'est pas comme si je ne connaissais pas la route) et j'appelle Manu pour lui dire que je suis à l'entrée du camping.
Et là, oh tiens, un casque et une meule connue arrivent aussi... c'est Rickencat, on est à l'heure pour l’apéro.

Manu vient à notre rencontre et là, premier contact pour moi avec la barrière (enfin, cette fois-là, c'est du figuré, une prochaine fois, non).
Le code ne fonctionne pas, même quand je mets le Tom sur le capteur magnétique, ok, on retente avec la Guzzi, toujours rien, chouette...
Heureusement, une BAR est juste derrière nous et on passe sur le côté, ouf.

On retrouve les potos, on pose les bécanes, et après avoir dit bonjour à tout le monde, première super surprise de nos GOs, un gobelet personnalisé nominatif siglé pour le Rasso : LA CLASSE
On boit un coup pendant que les copains font le tour de la bécane histoire de voir ce que je leur ai pondu depuis l'année dernière.
Quasiment rien si ce n'est l'afficheur que j'ai monté la nuit précédente pour avoir l'heure, la tension et la température.

Bon, on discute, on boit un coup (puis deux, puis trois...) et on passe à table, spaghettis bolognaises.
Et c'est là que l'esprit du rasso commence à me chuchoter à l'oreille : des potes, de la rigolade, des discussions sur tous ce qui passe, un repas excellent, chaleureux, arrosé...
La famille Tomcat est réunie.

On discute jusque tard, pis on va se coucher, c'est pas tous ça, mais le lendemain, les GOs nous ont concocté une jolie ballade.

Vendredi :
Petit déjeuner, douche, bécane
Pendant que le doux chant du moteur de Tomcat qui chauffe au petit matin dans le fond d'un bois... (en fait non, juste au bord d'une rue près d'un camping mais je me suis laissé emporté dans l'euphorie du moment)
réveille les riverains et nos aspirations au bonheur bitumé (bon, on met du GAZZZZZ??????), non, en fait on attend juste les derniers pour partir.
Ma passagère pour le rasso vient prendre place sur cette selle si longtemps convoité par mon cher Tony.
J'en profite pour lui dire de ne pas s'étonner, pendant la ballade, je vais m’arrêter sur le bord de la route pour immortaliser la restauration de la virginité de mon Tom....
Ben oui quoi, un compteur qui repasse à zéro, c'est émouvant.

Donc on part sur les jolies petites routes de Camargue, des petits arrêts forts sympathiques pour observer le paysage ou prendre des tofs.
L’arrêt pré-cité arrive, bord de route, une première tof:
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J'avance de 100m, et voilà, elle est neuve...
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Enfin presque

Du coup, les copains prévenus nous attendent un peu plus loin, la route est dégagée... je dis à ma passagère de se cramponner et on va faire en sorte de ne pas trop les faire attendre,     ben je crois qu'elle a apprécié.  
Sur la route de Salins de Giraud, on double 2 Solex qui cheminent tranquillement vers la plage...(enfin tranquillement, façon de parler, on en chie déjà franchement avec le vent latéral et nos brêles de 240 Kg, alors eux j'ai du mal à imaginer)
Arrêt photo sur la plage : c'est beau
L'aspi arrive, ça tombe bien on commençait à avoir faim

Il aligne son Tom avec les autres pour la tof... et nos 2 solexmen croisés 45 minutes plus tôt arrivent aussi.
Ohhh pour le coup, ils mettent leurs superbes machines devant les nôtres et re tofs (d'ailleurs, beaucoup les ont enviés pour la manière nonchalante avec laquelle ils ont soulevé leur Solex pour les positionner, même dans le sable, les doigts dans le nez)
On repart pour aller trouver un coin sympa où pic-niquer, le rêve...
Enfin presque, 2 petites ombres toutefois, quelques moustiques qui piquent, mais ça c'est la marque de fabrique de la Camargue... et en parlant de piquer, l'un de nos modos qui était très content de retrouver sa dulcinée...
Euh dites, on va peut être attendre d'être rentrés non? Il y a des jeunes ici, c'est quoi cet exemple????  

L'aprèm, une superbe ballade qui fini juste avec une légère averse, tout ça par ce qu'en repartant des Saintes-Maries de la Mer, Sylvie nous a porté la chcoumoune en enfilant sa combie de pluie, c'est de ta faute!!!!!  
Le soir, Manu nous a fait une Gardianne de Taureau à se taper le cul par terre, c'est pas compliqué, une tuerie!!!!!
La phrase du rasso revient à Tony, en gros, on ne sait pas quand, mais il va ouvrir et tous nous pourrir...  
Avec l'aspi, on est resté parmi les derniers, histoire de ranger la salle, boire un coup avec les copains (laisser notre modo tranquille avec sa dulcinée faire trembler les murs du bungalow...)  

La suite plus tard, il faut que les copains s'y mettent aussi, et le Samedi, c'est le clou du spectacle

Samedi matin, oh tiens, le soleil est là, pis il tape juste dans le coin de l’œil là histoire de bien te réveiller et de secouer un peu les canassons dans la tête et les poils qui veulent pousser en dedans...
Un coup de café et tout ce petit monde est raisonné    
Au petit dèj, la surprise qui nous attendais la veille au soir au retour de la ballade est avec nous, vive not' grand chauve

Une douche, on prends les mêmes, on en rajoute un peu et on recommence    

Juste avant de de partir, je ne sais plus qui me dit "Tu l'as casser comment ton phare?" "Hein, de quoi tu me parles? oh merde, ben quand je suis parti de chez moi, il était bien..."
Je demande un peu de scotch à Manu et même pas 10 minutes plus tard, on partait pour la balade..
Et quelle balade...

On a pris le Bac, on a fait des videos, Thyri avec son œil de photographe voyait tous les petits trucs tout le long de la route (j'étais juste derrière lui et c'était amusant à voir).
Un exemple tout bête, on est au milieu de nul part, mon Thyri qui se met à jeter frénétiquement des coups d’œil vers un poteau téléphonique sur la gauche en ralentissant...
Moi, juste derrière, dans ma tête : "Mais quequifou?... ah ok, il a vu un nid tout en haut du poteau", et l'oiseau correspondant ne devait pas être petit vu la taille du merdier.
On est en balade, pas en train de se tirer une bourre, et ces petits détails là, c'est que du bonheur...

Pour le déjeuner, on s'arrête dans un coin sympa, dans le Parc Naturel Régional de Camargue, avec toutes les bécanes et tout.... euh, tout???
Dis Véro? Raymond et Valentine, dans le fourgon, .... avec le pic-nic, ils sont où???
Derrière... loin, en fait on les a perdu depuis un moment.
Ma passagère étant descendue, je vais les chercher... et les jolis virages à 90°....
Bon, ça va, ils n'étaient qu'à une vingtaine de bornes de là et grâce à la magie du téléphone portable, tout le monde a put déjeuner.

L'après-midi, notre petite virée nous emmène jusqu'à Aigues Mortes où nos animateurs nous ont réservés un tour en péniche (je ne me souviens plus trop du nom scientifique du bateau, juste qu'il avait 1m de tirant d'eau pour 1,5m de profondeur des canaux, donc non seulement ça faisait des vagues quand ça avançait, mais en plus, ça raclait le fond à certains endroits...).
La guide était une fille, une vraie.... elle causait beaucoup pour ne rien dire
Pas trop fort sur la tête les filles, c'était une blague

Bon, il faut dire que l'un de nos membres lui a beaucoup plus, n'est-ce pas bel étalon à la crinière argentée??? (Je suis pour la paix des couples, je ne dirais pas que c'est Starsky, oupsss )
Un arrêt dans une manade pour une démonstration de tri des taureaux par des gardians (le soleil tapait un poil quand même et le troupeau soulevait un peu de poussière... non, je parlais bien des bovidés, pas du groupe de touristes dont nous faisions partie )
Au retour du bateau, Rickencat nous attend sur le quai (il arrive toujours pour l'apéro :cartonne: )

Quartier libre dans les rues d'Aigues Mortes, 2 objectifs pour ma passagère et moi :
 - trouver une pharmacie vite (vous connaissez le cliché des norvégiens qui arrivent l'été en vacance et passent leur première journée sur la plage à se faire dorer rôtir cramer au soleil? Non? Bon on la refait, c'est l'histoire du homard, ou de l'écrevisse qui décide de prendre un bain... C'est plus explicite, là?).
      Donc, on rentre dans la pharmacie et Mélanie dit à la dame qu'elle voudrait un lait après-soleil... heuuu, c'est pour fixer un bronzage? Montre ton dos à la dame, avec même la découpe de l'étiquette que ça ressemblait à un morceau du drapeau suisse... Bizarrement, elle a pris directement un GROS tube de biafine et nous l'a tendu... étrange non?
 - premier point régler, le plus important, faire attention à notre santé, donc, par ces temps de forte chaleur, le corps humain à la mauvaise habitude de se déshydrater, il faut y remédier pour prendre soin de son corps...
   Oui, bon d'accord, en fait, comme toute troupe de soiffards motards qui se respecte, on cherchait un bar... et on l'a trouvé

Là, on commande à boire, on peut dire que l'ensemble des pilotes a été sérieux et la séance biafine de la famille 59 a commencé, non, non, je vous jure, on a pas joué aux 7 familles, mais là, ça a été le complet, dans l'ordre la fille, le père et la mère, mon laurent avait même le dessus des oreilles qui commençaient à noircir.
Moi c'était juste le cou, j'avais remis mon blouson sur le bateau

Cet intermède terminé, reprise des bécanes pour aller prendre LA PHOTO du rasso à la Tour Carbonnière.
Je ne ferai aucun commentaire à ce sujet, la photo parle d'elle-même, c'était beau et ce pure moment d'amitié est indescriptible avec des mots, soit on y était et on sait ce que c'est, soit on regarde les clichés et on peut en avoir le début d'ébauche d'idée...
Pour ceux qui n'étaient pas là, vous savez ce qui vous reste à faire l'année prochaine!!!

Il est temps de rentrer au camping...
Ma passagère m'a rappelé à plusieurs reprises que la petite pointe de la veille lui avait beaucoup plut...
Et Tony ne nous a toujours pas montré son accélération fantastique...
Donc...

On laisse partir tout ce petit monde et je les laisse prendre du champ (je crois que je ne suis pas le seul à avoir eu une idée de ce genre étant donné que MIMI ne semblait pas vouloir passer devant au moment de repartir), nous sommes donc, Fred et Coco qui ferment le convoi avec la moto de retraité, Mimi et Hélène puis moi juste devant... et je me traine pour laisser partir les autres...
On traverse un village, merde, ils se trainent encore plus, on les a rattrapé , deuxième village, ah? c'est un poil mieux ils commencent à être un peu loin
A ce moment précis, Mimi a parfaitement compris ce que je faisais, en sortant du rond point, une double voie, il s'est mis juste à ma hauteur, un regard, un léger signe de tête et on s'est compris
Il ouvre juste comme il faut, en grand, je me mets dans sa traj et les motos des copains se rapprochent d'un coup.... VITE
Lolo m'a entendu arrivé ... puis ils nous a vu dans les rétros et ben comme les copains, c'est le principe de l'esprit de groupe, 1 esprit pour tout le groupe, et c'est con, il était resté au bungalow

Donc... tout ça pour dire que :
1 je n'ai plus regardé mon compteur mais uniquement la route,
2 ma passagère, forte heureuse me demandait d'accélérer encore plus car elle regardait les compteurs et a vu que la zone rouge était encore à bonne distance (mais faut pas exagérer, en cas de problème ce n'est pas que ma carcasse qui était en jeu),
3 Tony a senti le souffle du passage de plusieurs chasseurs en formation à basse altitude et en a perdu le brushing de sa crinière argentée


Une fois arrivé au camping au moment de passer cette satané pu**in de barrière qui ne voulait pas rester soulevée, je mets le Tom sur la ligne, serré à droite pour que tous les copains puissent entre...
Il n'y avait pas de cellule, elle s'est donc refermée pile entre Mélanie et moi!!! si c'est pas de la chance ça.
Bien heureusement, 1 elle était creuse, et 2 pas de force sur le mécanisme donc en la soulevant à la main, elle est remontée cette salo*e qui a voulu nous assommer (je ne suis pas certain que ce soit très légale de ne pas avoir de détecteur de présence d'obstacle, mais bon, pas de mal, c'est l'essentiel).

Une fois remis de toutes ces émotions (donc avec notre godet vert plein de bière à la main) petite discussion sur les impressions de chacun concernant la fin de la ballade (qui s'est fait enrhumé quoi )
Nora a pris la direction des opérations pour la confection du Couscous et franchement
On a bu,
On a mangé un couscous à se damner (il y avait même des piments à part et nous avons pu constater que nous n'avons pas tous la même tolérance pour apprécier la dégustation des piments )
on a chanté,
on a élu le plus Tom du Rasso, encore féloches Tony et Sylvie (à ce propos, je tiens à remercier publiquement Mélanie et Lorine pour avoir voté pour mon Tom, même moi je n'ai pas osé )

Bert et Hélène n'ont pas refait de tentative... ah oui, c'est vrai, petite digression, le monsieur du camping se balade dans une voiturette de golf sur laquelle est peint "OUI OUI", et nos 2 protagoniste se sont mis en tête jeudi soir de faire un Mario Kart dans le camping après que le monsieur se soit couché, avec les voiturettes...
Nous les voyons donc partir vers... 1h du matin à peu près puis revenir quelques minutes plus tard avec une Hélène hallucinée qui ne comprenais pas par où les voiturettes sont passées pour être rangées, elles font 30 cm de large de plus que le passage...
S'en suit tout un délire sur le gars qui doit passer sur 2 roues, etc... encore une fois, il fallait être là pour comprendre...

Nous voici donc revenu samedi soir où la discussion et allée jusqu'à parler de la crazy frog qui outre le personnage animé est aussi une moto produite par GG sur base 750 zxr, puis nous avons visionné des image de courses de caravanes en Belgique, c'est sport...


Dimanche matin, le début du retour à la réalité

On range les tables, les chaises, on fait le compte des assiettes et des couverts par bungalow.
Ménage dans les-dits bungalows.
Puis c'est les premiers départs.
Une boule dans le ventre.
On quitte le camping, un long trajet pour certains et un barouf d'honneur pour les autres.
Un dernier repas ensemble chez nos Hôtes du rasso, Manu, Véro, Gab et Lorine.
Une brasucade encore une fois formidable puis c'est l'heure.
Les bécanes s'éloignent les unes après les autres.
Il reste ma pomme qui dit au revoir à des amis.
Et je ferme le rasso en passant le dernier le portail de l'ancienne gare de Gallargues.
Ça y est le rasso 2015 est passé, le trajet du retour empreinte la route de la ballade avec les copains, les souvenirs affluent.

On se revoit vite avec certains, un peu plus tard avec d'autres.

Dans tous les cas, pour la famille Tomcat, RDV l'année prochaine.

Les photos qui vont avec le rasso, n'hésitez pas à les commenter :
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Bravo, chouette compte rendu, j'ai ri et j'en ai eu la larme à l’œil!!!
Tu fais un bon conteur !! 20/20

Merci mon Manu

numag30 a écrit:Bravo, chouette compte rendu, j'ai ri et j'en ai eu la larme à l’œil!!!
Tu fais un bon conteur !! 20/20

tout pareil !!!!!!!!!!!!

merci Phiphi  
sur qu'on s'éclate à chaque fois  
t'as oublié la blagounette de potache  
fermer le robinet d'essence de Tony
et à chaque coup, ce pauvre Tony faisait 100 mts
et plus rien  MDR
et on recommençait, et à chaque fois
100 mts et plus rien  
d'ou le "je vais tous vous pourrir"
qui fut à l'origine d'un lâché de wattttttttttttttttttttttttt
mémorable

j'ai encore l'eau à la bouche
entre la gardianne et le couscous
ça me donne faim rien que d'y penser

petit détail, t'aurai pu t'abstenir d'une certaine tof
les menottes ne font pas parti de mes accessoires

pour ceux qui n'y étaient pas
et les présents qui auraient oubliés
vlà ma petite histoire rien quà moi

départ du camping le matin
je prend Gab en SDS
et je suis à chaque fois volontaire désigné d'office pour faire la circu
donc 1° rond point
je bloque la circu, tout le monde passe
au moment ou je repars
un truc bizarre dans les rétros
le genre de truc qui clignote bleu et qui fait un bruit que pas un conducteur n'apprécie
je laisse partir la colonne de Toms
et je me range sagement sur le côté

"bonjour monsieur.........dame"
"bonjour, on peut savoir à quoi vous jouer" (dixit)
"bin, je fais la circulation, nous sommes des passionnés, on organise un rasso dans une région de France différente chaque année.
Donc, je fais la circu pour que l'on ne se perde pas"
"papier du véhicule, et je suppose que vous avez fait une autorisation en préfecture?"
" ah oui monsieur l'agent"
"je pourrais la voir"
"bin, je l'ai pas, c'est mon poto l'organisateur qui l'a!"
"il faudrait que vous en ayez une copie, et il faudrait que votre passager porte un gilet jaune"
clin d’œil à Gab qui percute de suite
"j'ai oublié de te le donner". J'ouvre ma sacoche réservoir, sors le fameux gilet,
le tend à Gab qui s'empresse de l'enfiler!!!
Notre couple de bleuzaille face à votre vieux briscard de l'embrouille
ne sais plus quoi faire
"souffler dans éthylotest"
"vous savez, je ne bois jamais, encore moins qu'en je suis en moto"
pourvu que le tamalou de la veille soit masqué par mon petit déj gargantuesque
"parfait, c'est négatif"
"vous voyez, je vous l'avez dis, je ne bois pas"
tant mort ou nos deux représentants des forces de l'ordre
s'interrogent du regard
"bon, c'est bon pour cette fois, mais prenez l'autorisation avec vous dès que vous aurez rejoins vos amis"
"bien sur monsieur l'agent, merci beaucoup monsieur l'agent, bonne journée monsieur dame"
et durant tout cette entretien courtois, je pensais:
pourvu que Manu ne fasse pas demi tour, pourvu qu'ils fassent pas demi tour

et bin non, croyez-vous que mes joyeux compagnons seraient venus à mon secours
non, ils m'attendaient sagement à la 1° pompe à essence
m'abandonnant à mon triste sort
rêvant de me voir avec une joli paire de bracelet

que de souvenirs tous ces rassos

Rooooohhhh! ça donne trop envie !